La pièce poursuit le travail initié quelques années auparavant autour des interrelations entre le groupe et l’individu. Invisibles questionne ces relations – du possible dialogue à un lien emprisonnant et aliénant ; et de la si fréquente solitude de l’individu face aux autres.
La création était originellement destinée à être jouée dans un théâtre. Mais programmée à trois reprises, la pièce a été à chaque fois annulée. Un spectacle vivant étant compromis, l’idée d’une vidéodanse a émergé. Celle-ci est aussi une réponse à Journal de confinés, réalisé sur Zoom pendant le confinement de 2020.
« J’ai préféré que l’ensemble de la pièce soit conservé même si le format long est sans doute peu adapté à la vidéo et aurait exigé beaucoup plus de jours de tournages. Invisibles a donc été réalisé dans un temps court avec des moyens limités. Cette vidéodanse constitue néanmoins une trace complète, une archive et un témoignage du travail de la Compagnie Mineola.
Faire de ce spectacle une vidéo a également permis de tourner dans trois lieux différents… loin d’une scène de théâtre. Elle a été l’occasion d’un travail différent avec la compagnie amateur, intense en répétitions et en partages. » Yéhoudit